Dans le domaine de la psychothérapie, il existe quatre grandes écoles de pensée que l’on appelle « orientation théorique ». Il s’agit en fait de quatre manières distinctes de voir la psychothérapie.
L’orientation cognitive-comportementale est basée sur l’idée selon laquelle les difficultés psychologiques sont liées à des pensées ou à des comportements inadéquats. Le psychothérapeute qui adopte cette approche utilise différentes techniques et stratégies afin d’aider son client à modifier ses comportements, ses pensées et ses émotions.
Pour les tenants de l’orientation existentielle-humaniste, l’être humain possède en lui les ressources nécessaires pour se réaliser. Le psychothérapeute humaniste cherche à amener la personne à devenir consciente de ses difficultés, à les comprendre et à prendre ses propres décisions dans le but d’agir en fonction de ce qu’elle est et de ce qu’elle ressent.
Fortement influencée par la psychanalyse et faisant appel à la notion d’inconscient, l’orientation psychodynamique-analytique établit un lien entre les difficultés actuelles du client, ses expériences passées ainsi que les conflits refoulés et non résolus de son histoire personnelle. La personne est amenée à prendre conscience de l’influence de ces conflits sur son fonctionnement afin de les comprendre et de s’en dégager graduellement.
Dans l’orientation systémique-interactionnelle, on considère que les problèmes personnels surgissent et se maintiennent en raison de l’interaction entre une personne et son entourage. L’objectif de la psychothérapie systémique est de modifier les relations entre la personne et son entourage. Il est ainsi fréquent que le psychothérapeute rencontre des personnes significatives pour son client.
*Selon le site de l’Ordre des Psychologues du Québec.